« Je suis photographe pour témoigner
de la beauté »
Après, disons, quelques perturbations d’orientation et de passion sportive, mes aspirations artistiques et humaines ont su reprendre leur chemin !
Catapultée « ouvrière électronicienne spécialisée sur les chars d’assaut, pour le ministère de la défense » mon parcours initiatique de retour à moi, m’a forcé à la reconstruction de mon être profond. La photographie, comme une main salvatrice, m’a offert cet outil de (re)connexion ; je l’exerce depuis 23 ans.
Sur ce chemin, des rencontres phare exceptionnelles m’ont offert force et encouragements : Lucien Clergue, Edmonde Charles-Roux, Christian Bobin, Véronique Jannot, Princesse de Polignac, Annie Leibovitz, Amma pour les plus connus.
Aujourd’hui, je suis une femme photographe qui marche : un pas en prestations de services, un autre comme artiste, créatrice de gouttes d’art.
Je déploie ma démarche créative, tentant d’apporter de la poésie au monde, de la joie, de l’espoir, des valeurs, une (re)connexion à soi, au vivant et à la Nature.
Ce film, pour mieux me connaître

Ici, une des photos que j’ai réalisées pour illustrer son album
« au bon moment, au bon endroit »
« Muriel Despiau est née à Tarbes en 1973, elle photographie la matière végétale, dans son intimité, dans son infiniment petit. Ce que nos yeux ont souvent oublié de voir : la beauté à l’état pur, Muriel la capte, l’apprivoise sous son objectif, nous faisant partager et prendre conscience de l’extrême sensualité et richesses des courbes de la nature. Des petites herbes sauvages, aux fleurs des jardins, de la rosée du matin en perles de diamant, elle nous fait rentrer dans son jardin magique. Visite spirituelle et écologique aujourd’hui plus qu’hier, essentielle à nos âmes citadines. Ce qui interpelle chez cette artiste c’est l’extrême pureté et sérénité de ses clichés. Regard d’aigle, visage à la douceur des princesses indiennes, Muriel transmute dans ses œuvres, son chemin de vie initiatique et lumineux.
En 2002, elle rencontre Lucien Clergue, et découvre avec lui la photo de nu. Corps, femmes, peau, courbes de l’être humain se fondant dans la matière. En 2005, en quête de sens et de profondeur, elle rencontre son guide spirituel : Amma. Le lien entre les clichés de nus et ceux du jardin magique se fait alors naturellement : recherche d’âmes, quête de beauté à l’état pur. Souffle de fraîcheur mais aussi sens graphique puissant, les œuvres de Muriel allient le design esthétique à l’épure, la recherche de sens et la paix intérieure. »